CONSTANT Presler
Né à Port-au-Prince, Presler a fait ses études de Cours classique au Collège Oswald Durand, grâce à son père qui opérait son propre studio de photographie. Presler apportait son aide entre ses cours.
Monsieur Constant, grand artisan de la photographie recevait l’aide de ses trois fils à son atelier de productions. Presler développait les photos au laboratoire. Y aurait-il puisé là sa source d’inspiration pour son art futur?
La boutique de son père se nommait Photo-Paris d’où vient le surnom de P.P, le peintre. Comme tout jeune haïtien, Presler avait la musique au fond de l’âme. Ce peuple a le rythme inné, au temps des joies comme celui des peines. La musique haïtienne est vivante, entraînante, faite pour danser. À part le merengue, elle a trois tendances : le compas/cadence, le messager et musique/racines.
Les talents d’artistes de P.P étaient de plus en plus reconnus. L’orfèvrerie l’intéressait . Il créait une multitude de bijoux pour les Haïtiens et les touristes. Cela lui permettrait de réaliser au plus tôt son Grand rêve : Peintre international.
En 1991 P.P réussit à se joindre aux membres du Club des peintres Haïtiens. Il a travaillé avec un grand peintre reconnu Jean-René Jérôme et apprécie les tableaux de Jean Valbrun. Son style semi-impressionniste, expressif et parfois surréaliste lui a donné la chance de développer son propre style et organiser son atelier : Aventurier de Port-au-Prince, à Bizoton.
P.P crée des scènes de famille, de vie quotidienne et de marché public.
La grande passion de P.P est de peindre la beauté du corps humain. Il a participé à une exposition à l’Institut Français et plusieurs de ses œuvres sont au Musée d’Art Haïtien.Avec la création de mille trois cents tableaux, hormis ses pièces d’orfèvreries P.P devient un grand artiste. Ses œuvres sont appréciées par un bon nombre d’Haïtien, de Martiniquais, de Français, de Canadiens et d’Américains.
